Zuführung Schnittholz aus Sägelinie, feeding timber from saw line

Flexible Sortierung FR Tri flexible

Suite à un incendie, l’installation de tri de la scierie Kolb a dû être reconstruite. En raison du concept bien pensé, Wolfgang et Fabian Kolb ont choisi Kallfass comme équipementier.

Le 30 mai 2020, un incendie a détruit l’ensemble de triage de la scierie Kolb, à Ruppertshofen en Allemagne. L’intervention rapide des pompiers ainsi qu’un système d’installation de gicleurs d’incendie ont permis d’éviter que les flammes ne se propagent à l’atelier de sciage ou aux bâtiments environnants. L’ensemble de triage a toutefois été entièrement détruit. La reconstruction a été décidée immédiatement. Bien que le nouvel ensemble de triage et d’empilage ait été reconstruit au même endroit qu’auparavant, les prescriptions en matière de construction ont entraîné un retard. Environ 14 mois plus tard - l’été dernier - la scierie Kolb a pu mettre en service son nouvel ensemble de triage.

Zuführung Schnittholz aus Sägelinie, feeding timber from saw line

Alimentation à partir de la chaîne de sciage : en haut, le produit latéral part en direction des conteneurs, en bas, le produit principal est amené vers l’installation d’empilage.

Le meilleur concept

Le choix de l’équipementier pour la nouvelle installation s’est porté sur le spécialiste de la mécanisation Kallfass de Baiersbronn-Klosterreichenbach en Allemagne. « Nous avons bien sûr consulté différents équipementiers. Kallfass nous a toutefois proposé le meilleur concept », explique Wolfgang Kolb pour justifier la décision qu’il a prise avec son fils, Fabian Kolb. L’élément suivant a été en particulier apprécié : « Kallfass a été le seul à nous élaborer une solution combinée pour le produit principal et le produit latéral, ou plus exactement à en avoir eu l’idée. Cette dernière a joué un rôle déterminant, en plus de la proximité géographique avec Baiersbronn et la bonne réputation de Kallfass », indique Wolfgang Kolb.

« Kallfass était le seul à nous proposer une installation combinée pour le produit principal et le produit latéral. »

Wolfgang Kolb, propriétaire de la scierie Kolb

Vermessung Schnittholzdimensionen, measuring timber dimensions

Les produits latéraux et les dimensions des produits principaux plus petits sont mesurés en longueur, largeur et épaisseur ...

Befüllung Schrägboxen, Charging of inclined boxes

... puis sont ensuite répartis dans l’un des 75 conteneurs inclinés.

Aucun employé pour les produits latéraux

Kallfass a livré à Kolb un ensemble de triage complet avec 75 conteneurs ainsi qu’une installation d’empilage et la connexion à la scierie. Lors de la visite, le directeur de Kallfass, Hans Haist, attire l’attention sur la zone de séparation derrière la déligneuse : « Selon la ligne de coupe, jusqu’à cinq planches arrivent en étant étroitement côte à côte sur le convoyeur transversal existant. Afin de garantir ensuite un transport continu et sans problème, nous avons également installé dans la scierie dans cette zone une séparation au moyen d’un synchronisateur.
Le produit latéral issu de la déligneuse arrive sur le pont supérieur dans l’ensemble de triage via une bande transporteuse. Il est ensuite amené via un convoyeur coudé sur un convoyeur transversal en direction des conteneurs. La synchronisation dans une chaîne à taquets et la mesure de la longueur, de la largeur et de l’épaisseur s’effectuent aussi dans cette zone. Ces données sont utilisées pour la répartition dans les conteneurs. Le transport des planches se poursuit alors dans l’un des 75 conteneurs. « Le tri des produits latéraux réalisé en principe sans intervention humaine constitue ici vraiment la particularité de l’installation. En cas de besoin, l’employé qui se trouve quasiment un étage plus bas dans la zone d’évaluation intervient dans le processus », explique Dominik Hauser, chef de projet chez Kallfass. Toute l’installation peut donc être commandée par un seul employé.

Kallfass a installé chez Kolb les fameux conteneurs inclinés. « Grâce à la régulation du niveau de remplissage, la hauteur de chute des planches est vraiment minimale et il y a donc moins de casse », explique Hans Haist. « De plus, la quantité contenue dans un conteneur double par rapport au système précédant », ajoute Fabian Kolb. Si un conteneur est rempli en conséquence, le vidage se fait vers le bas. La station d’évaluation est atteinte après passage sur un convoyeur longitudinal et une zone de séparation. Si nécessaire, l'employé peut encore éjecter vers le bas par le biais d’une trappe les planches avec une flache ou une qualité non adaptée. Les couches de planches arrivent ensuite sur la tronçonneuse multiple éprouvée de Kallfass. Cette dernière est équipée d’une scie de référence et de trois groupes de sciage variables. Les couches sont enfin transférées aux installations d'empilage avec dépose automatique de baguettes, les paquets de bois finis descendent et sont cerclés manuellement par le cariste. Une installation de cerclage automatique doit être installée prochainement également dans cette zone.

Empilage automatique également des produits principaux

Comme mentionné au début, Kolb peut aussi transporter des produits principaux d’une longueur maximale de 6 m sur la nouvelle installation Kallfass. Ces derniers sont amenés de la scie circulaire de retaillage à l'étage inférieur de l’ensemble de triage via une bande transporteuse. Ils sont ensuite amenés jusqu’à l’employé via une zone de séparation et parcourent ensuite le même chemin que les produits latéraux vers l’empileuse via la tronçonneuse multiple et la formation de couches. « Le transport des produits latéraux et d’une partie des produits principaux sur la même installation nous apporte une énorme flexibilité », confirme Wolfgang Kolb.

La nouvelle installation Kallfass est conçue pour des longueurs de 2,5 à 6 m ainsi que, pour les produits latéraux, pour une épaisseur de 18 à 100 mm. Hans Haist évalue l'épaisseur à 120 mm au niveau de l’empilage des produits principaux. L’ensemble de triage est conçu pour une puissance allant jusqu'à 50 cycles par minute et l’installation d’empilage jusqu'à dix couches par minute. Kallfass a intégré les armoires de distribution et l'électronique dans un conteneur, livré prêt à l'emploi chez Kolb. En outre, l'équipementier a fourni l'ensemble du système de commande. En raison de l’emplacement de la scierie - le site est bordé sur deux côtés par un ruisseau - Kallfass a surélevé la nouvelle installation de tri et d'empilage de 0,5 m. Les murs du hall, fabriqués par ailleurs en bois lamellé croisé, présentent également la même distance par rapport au sol. « Aucun moteur n’est installé dans cette zone. Ainsi, en cas d'inondation, l'installation est rapidement à nouveau opérationnelle », informe Hans Haist.

Zweite Zuführung von Schnittholz in die Fertigung, second feeder of timber to production

Alimentation à partir de la chaîne de sciage : en haut, le produit latéral part en direction des conteneurs.

Projektteam Kolb und Kallfass, project team Kolb and Kallfass

Hans Haist (à gauche) et Dominik Hauser (à droite) avec Wolfgang (2e à partir de la gauche) et Fabian Kolb dans le nouvel ensemble de triage.

Mehrfachablängsäge mit vier Sägen, multiple cross-cut saw with four trimmer saws

Avec la tronçonneuse multiple de Kallfass, les produits principaux et les produits latéraux peuvent être encore raccourcis avant qu'ils n'arrivent dans l'installation d'empilage.

Visuelle Qualitätskontrolle von Schnittholz, visual quality control of sawn wood

Kallfass a conçu le nouvel ensemble de triage et d'empilage aussi bien pour le produit principal ...

Visuelle Qualitätskontrolle von Schnittholz, visual quality control of sawn wood

... que pour le produit latéral. L'employé peut éjecter les bois inadaptés vers le bas au moyen d'une trappe.

Photos et texte : Martina Nöstler, Holzkurier

Holzkurier 47/2021

Visuelle Qualitätskontrolle von Schnittholz, visual quality control of sawn wood

Für alle Dimensionen gerüstet FR Armée pour toutes les dimensions

Depuis le mois d’avril, l’installation de rabotage Numéro 5 est en service au sein de l’entreprise Rettenmeier Holzindustrie à Ramstein en Allemagne. Lors de la conception, les responsables ont surtout mis l’accent sur une grande flexibilité, Rettenmeier étant avant tout spécialisée dans l’approvisionnement des magasins de bricolage.

L’entreprise Rettenmeier Holzindustrie s’est fixée pour objectif d’augmenter sa valeur ajoutée. « Cela a été la raison pour laquelle nous avons investi dans une ligne de rabotage supplémentaire à Ramstein », explique Stephan Lang, directeur général de Rettenmeier. À Ramstein, il chiffre le volume de découpe à 600 000 mètres cubes/an avec un travail en 2x8. La capacité des installations de rabotage est d’env. 200 000 m3/an. Le groupe de scieries vend environ 35 % des produits fabriqués au secteur du bricolage. 35 % sont destinés au commerce spécialisé allemand et international, 20 % à l’industrie, c’est-à-dire au secteur de l’emballage et 10 % concernent les sous-produits de scierie.

Hobeleinzug, feeding of planers

Stephan Lang, directeur général de Rettenmeier et Hans Haist (en partant de la gauche), directeur général de Kallfass devant le chargement de raboteuses.

Rendement élevé rapidement atteint

Pour la nouvelle ligne de rabotage, les responsables ont surtout mis l’accent sur la flexibilité et également sur une grande disponibilité. C’est d’ailleurs pour cette raison que leur choix s’est porté sur l’installation mécanisée de Kallfass, à Baiersbronn-Klosterreichenbach/DE. « Nous savions que nous allions trouver chez Kallfass la solution qu’il nous fallait », souligne Lang. Le spécialiste de la mécanisation avait déjà transformé auparavant une ligne de rabotage qui existait à Ramstein. Tout avait parfaitement fonctionné. Rétrospectivement, Lang est plus que satisfait de la réalisation : « J’ai rarement vu une mise en service aussi parfaite. Au bout de quatre semaines, nous avions atteint presque 100 % du rendement. Durant cette période, 6000 m³ de liteaux ont pu être mises en lots. Si c’était à refaire, nous construirions à nouveau l’installation exactement de la même manière. »
Kallfass a parfaitement intégré la nouvelle ligne de rabotage dans le hall existant. L’installation peut usiner des longueurs de 2 à 5 m, des largeurs de 60 à 300 mm et des épaisseurs de 14 à 120 mm. Pour des raisons de place, un dépilage sous vide sépare les paquets de bois coupé et séché en couches. Un racleur de liteaux racle les liteaux d’empilage qui sont récupérées par des dispositifs de transport. Lors du transport transversal, un opérateur procède d’abord à un contrôle visuel des pièces. Ensuite, leur humidité est contrôlée à l’aide d’un mesure d’humidité de Brookhuis. « À ce niveau là, il est encore possible d’évacuer les pièces en bois non conformes », explique Hans Haist, directeur général de Kallfass. Ensuite, Kallfass a installé le dispositif d’introduction longitudinale vers la raboteuse de WJS. En fonction de la longueur du bois, celle-ci atteint une cadence maximale de 80 cycles par minute.

« Le travail réalisé par Kallfass a été remarquable. En l’espace de quatre semaines, nous avions atteint un rendement de presque 100 % ».

Dr. Stephan Lang, directeur général Rettenmeier Holzindustrie

Zwischenlagerung Schnittholz in Filmetagen, temporary storage of timber in film layers

Les pièces en bois aux dimensions non conformes peuvent être stockées provisoirement en couche sur un convoyeur et peuvent ensuite être réintégrées dans le processus de production.

Tri pour une meilleure qualité

En aval de l’installation de rabotage, il y a deux possibilités : les pièces en bois pouvant être classées dans une catégorie de qualité supérieure après tronçonnage sont triées en couche vers la gauche sur un convoyeur. Elles peuvent être réintégrées dans le cycle, par exemple lors d’un changement de dimensions dans la raboteuse. « Ce tri nous permet d’économiser une installation d’empilage supplémentaire ainsi qu’une station d’éboutage complexe » affirme Haist. La plus grande partie des pièces rabotées sont dirigées vers un convoyeur transversal derrière le convoyeur avec les pièces en bois stockées temporairement. C’est là qu’un employé examine les pièces, retire celles qui ne répondent pas aux spécifications et peut réaliser un tronçonnage en tirant les pièces. Rettenmeier a opté également pour le bottelage de liteaux qui sont tout simplement transportées au moyen de chaînes avant d’être étiquetées. L’étiquetage est une solution que Kallfass avait déjà développé chez Cordes. Cette solution est mise en œuvre aussi à Ramstein. « Il est possible d’étiqueter aussi bien les bottes que les liteaux », explique Haist.

Les pièces en bois traversent alors la fameuse tronçonneuse multiple de Kallfass. La scie est équipée de quatre unités de scie variables. Ensuite, les couches sont transférées à l’unité d’empilage dotée de chargeurs à dépose automatique de liteaux. Le dispositif d’empilage convient aussi pour les paquets destinés au marché du bricolage, c’est-à-dire les paquets en quart. Pour finir, les paquets de bois finis sont filmés et amenés au poste d’expédition. Avec le station de filmage, Kallfass a fourni encore une fraise pour chevrons fraisant les rainures dans les chevrons « Cette machine a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises », affirme Haist.
« Avec la nouvelle ligne de rabotage, il nous est possible de procéder au rabotage classique sur quatre faces, à la séparation ou à la réalisation de profilés rainure et languette. Cela nous rend très polyvalents. Kallfass nous a fourni une solution simple mais très efficace avec laquelle nous pouvons répondre à toutes les exigences », conclut Lang.

Holzsortiment

À Ramstein, Rettenmeier transforme quatre essences de bois – dont notamment le pin douglas – pour les gammes de produits destinées au secteur de la construction et au commerce spécialisé.

Leistenabstreifung mit Leistenbesen, stick stripping with brush

Après le dépilage en couches au moyen d’un palonnier à ventouse, un racleur de liteaux racle les liteaux d’empilage.

Visuelle Qualitätskontrolle von Schnittholz, visual quality control of sawn wood

Un opérateur examine les pièces et peut réaliser un tronçonnage en tirant les pièces.

Bündelungsanlage, bundling unit

Kallfass a fourni aussi à Rettenmeier une botteleuse avec station de marquage…

Mehrfachablängsäge mit vier Sägen, multiple cross-cut saw with four trimmer saws

... ainsi que la fameuse tronçonneuse multiple avec quatre unité de scie.

Leistenmagazine zur Holzleistenlegung, stick placement via magazines

Hans Haist et Stephan Lang observent la pose des liteaux et la mise en paquets.

Photos et texte Martina Nöstler, Holzkurier

Holzkurier 38/2021

Kallfass Sonderlösungen für Deckenelement-Werk

Leimholzwerk spielt alle Stücke FR L’usine d’encollage gagne sur tous les tableaux

Une production étagée pour des constructions en bois similaires

Au cours des années passées, Best Wood Schneider a progressivement aménagé sa nouvelle usine d’éléments pour plafonds en y ajoutant toujours plus d’étapes d’usinage. Désormais, elle inclut sur trois niveaux une ligne pour bois lamellé collé et une ligne pour bois lamellé croisé d’où sortent ensuite des éléments nervurés assemblés et vernis. La majeure partie de la fabrication ultracomplexe a été conçue et réalisée en coopération étroite avec Kallfass.

Avec le plafond en caisson « best wood CLT Box », l’entreprise Best Wood Schneider d’Eberhardzell (Allemagne) est parvenue à combiner les caractéristiques positives du bois lamellé collé à celles du bois lamellé croisé. L’assemblage de bois lamellé croisé et de morceaux de bois nervurés produit un élément en bois porteur qui permet en même temps de créer des séparations tout en conservant un poids comparativement faible. Fournis déjà assemblés et vernis, ces produits possèdent un degré de préfabrication élevé et réduisent donc les temps de montage sur le chantier.

En peu de mots, ces éléments de caissons en bois sont le fruit de nombreuses années de développement et ont posé de gros défis technologiques à la réalisation des machines et des installations. « Nous fabriquons uniquement sur commande et offrons à nos clients une multitude de produits et de finitions », explique Andreas Schilling, chef de projet chez Schneider, qui ajoute : « sans oublier la complexité de l’agencement de la ligne de production sur plusieurs niveaux ». Schneider a réalisé son usine sur trois niveaux entrecoupés de nombreux niveaux intermédiaires. Deux ascenseurs déplacent le bois vers les différentes étapes d’usinage entre les niveaux 0 m, 6,5 m et 12,5 m avant que les éléments finis arrivent automatiquement à un entrepôt de rayonnages en hauteur. « Cet aménagement occupe moins de surface au sol et raccourcit surtout les distances au sein de la production », selon Ferdinand Schneider, directeur général, qui expose ainsi les avantages de cet agencement.

Vollautomatisches Regalbediengerät

Un transstockeur entièrement automatisé fait la liaison entre les différentes étapes de traitement.

Nouveau processus de fabrication

Une grosse partie des travaux de planification avait été confiée à l’entreprise traditionnelle souabe Kallfass, l’un des principaux équipementiers qui a aussi fourni de grosses unités de l’installation pour les trois étages de production.
L’installation de Kallfass commence à l’étage supérieur où les panneaux monoplis arrivent. Une tronçonneuse découpe à la longueur requise les éléments qui viendront ultérieurement en couches perpendiculaires sur le bois lamellé croisé pouvant mesurer jusqu’à 1,25 m de large. Ensuite, les couches perpendiculaires sont abaissées par une plateforme mobile et tournées sur 90°. Les couches en longueur et les couches perpendiculaires passent ensuite dans le poste de pose puis dans la station d’encollage pour finir en assemblages pouvant mesurer jusqu’à 16 m de long qui sont transférés à une presse CLT d’un autre constructeur.

« Pour la fabrication des plafonds nervurés, nous avons mis au point et réalisé avec Schneider un processus qui n’existait pas auparavant sous cette forme. »

Hans Haist, directeur général de Kallfass

Une fois passées dans la presse, les plaques peuvent subir de nombreuses autres opérations liées à la commande, mais sont bien sûr toujours transférées au bon endroit. Hans Haist, directeur général de Kallfass, expose les choix possibles : « un convoyeur à rouleaux sur rails que nous avons installé reçoit les plaques et, en fonction des instructions données par l’ordinateur pilote, les amène à la ligne de vernissage, au rabotage, au centre de durcissage ou encore au transstockeur, lui aussi réalisé par nous ». Ce dernier est entièrement automatisé, il entrepose provisoirement les composants et fait la jonction entre les différentes étapes d’usinage. Le transstockeur alimente également la ligne de fabrication des éléments nervurés, mais M. Haist ne souhaite pas expliquer plus en détail cette partie de l’installation pour la raison suivante : « Pour la fabrication des plafonds nervurés, nous avons mis au point et réalisé avec Schneider un processus qui n’existait pas auparavant sous cette forme. » Comme les éléments en bois lamellé croisé, les éléments nervurés une fois fabriqués peuvent être assemblés et/ou poncés ainsi que vernis.

Plafonds empilables prêts à l’emploi

Au 2e niveau, à 6,5 m de hauteur, Schneider fabrique les éléments empilables. Cette étape est réalisée par Kallfass. Ensuite, selon la commande exécutée, les éléments sont acheminés à l’étape suivante correspondante ou au poste de filmage, suivi immédiatement par l’entreposage dans les rayonnages en hauteur.
Comme pour les éléments de caissons, Schneider propose à ses clients le vernissage des éléments empilables. Si souhaité, un ascenseur incliné également réalisé par Kallfass descend les pièces au 1er niveau, où les collaborateurs de Schneider éliminent les éventuels défauts en surface avant que les éléments subissent un processus de ponçage et de vernissage. Pour ce niveau, l’exécution de l’ensemble de la mécanisation entre les différentes machines a été confiée à Kallfass.

Une fois vernis, les éléments reprennent le même ascenseur incliné pour revenir au 2e niveau où ils sont empilés, emballés et stockés. Un système de transport emporte les paquets de l’entrepôt de rayonnages en hauteur vers un quai de chargement central que Kallfass a réalisé il y a plusieurs années.

Erfolgreiches Projekt von Kallfass und best wood Schneider

Après le succès du projet au siège, on parle déjà du prochain gros projet en commun pour le site de Meßkirch.

Une flexibilité maximale

Si un dysfonctionnement devait se produire, par exemple si l’une des deux lignes de vernissage tombait en panne, Schneider serait en mesure de diriger les éléments vers la ligne qui fonctionne. « Ce degré de flexibilité de production maximale, exigé par Schneider et l’un des plus gros challenges de ce projet, permet à chaque élément de traverser toutes les étapes de production possibles et de pouvoir être introduit et éjecté à n’importe quel endroit », souligne M. Haist. Le nouveau contrat met en évidence le succès de ce défi et de toutes les autres promesses tenues par Kallfass à l’entière satisfaction de Schneider : Best Wood Schneider construit actuellement une ligne de production dont principalement l’aspect logistique devrait poser de nouveaux jalons ; en effet, du chargement en grumes jusqu’au bois lamellé croisé fini, tout devrait se dérouler sans dispositif d’empilage. Les installations de Kallfass seront ici aussi au cœur de l’équipement.

Kallfass Wender zur Positionsausrichtung

Un dispositif de retournement positionne correctement l’élément. Comme beaucoup des essences doivent être fabriquées selon une certaine qualité de surface, cette étape est réalisée avec beaucoup de précautions.

Zwei Kallfass-Aufzüge verbinden drei Produktionsebenen

Deux ascenseurs fournis par Kallfass transportent les morceaux de bois entre les trois niveaux.

BSP-Platten lasiert und abgebunden

Selon la commande, les plaques en bois lamellé croisé sont vernies, assemblées et/ou transformées en éléments à nervures.

Kallfass Sonderlösungen für Deckenelement-Werk

Kallfass est l’un des principaux équipementiers de l’usine à éléments de plafond de Schneider et a fourni de nombreuses solutions spéciales.

Erfolgreiches Projekt von Kallfass und best wood Schneider

Après le succès du projet au siège, on parle déjà du prochain gros projet en commun pour le site de Meßkirch : Max (à gauche) et Ferdinand (3e en partant de la gauche) Schneider ainsi qu’Andreas Schilling (à droite) de Best Wood Schneider, en compagnie du directeur général de Kallfass.

Photos et texte : Günther Jauk, Holzkurier
Holzkurier BSP-Special 2021

Etikettierung und Bündelung

Alle 50 Sekunden:
ein 4m-Paket FR
Un paquet de bois de 4 m toutes les 50 secondes

De la latte S10 jusqu’au bois massif de construction : tout peut être raboté jusqu’à 200 m/min puis marqué, étiqueté, bottelé, filmé et empilé

Le succès extraordinaire de l’entreprise Cordes Holz installée à Bremerhaven en Allemagne l’a poussée juste deux ans plus tard à moderniser son installation de rabotage. Celle-ci a donc été démontée, agrandie et modernisée. Le résultat : une raboteuse Kallfass entièrement neuve.

À l’hiver 2018/2019, Kallfass a commencé le montage de l’installation de rabotage chez Cordes Holz. À l’époque, la ligne était spécialement conçue pour livrer des gammes de produits spécifiques au marché du bricolage de toute l’Europe. « L’installation était extrêmement robuste et rapide. Les activités allaient tellement bien que, même si nous étions totalement satisfaits, nous avons dû, deux ans plus tard, nous tourner vers Kallfass pour améliorer encore notre équipement », explique Andreas Cordes, propriétaire de l’entreprise. En premier lieu, il souhaitait pouvoir traiter un plus grand nombre de dimensions. Et profiter de cette occasion pour augmenter les moyens de marquage et hausser encore les performances de la raboteuse.

« Le succès de notre installation nous a forcés à la moderniser une fois de plus au bout de deux ans. »

Andreas Cordes

Accepte tout jusqu’à 290 mm et 6 m de long

Ainsi est née une installation universelle qui, selon M. Cordes lui-même, « accepte tout, de la latte S10 jusqu’au bois massif de construction, et du profil en losange jusqu’au rabotage du bois équarri ». Il est donc possible de produire une gamme de produits bien plus large qu’auparavant. La section maximale est de 290 mm par 165 mm et 6 m. Malgré la présence de nombreux dispositifs de marquage, étiquetage, filmage, bottelage et empilage, leurs performances ont été elles aussi améliorées. La mécanisation est tellement performante que le Rex-Bigmaster a pu être optimisé, passant de 100 à 200 m/min. Le robot raboteur était prévu pour des sections de bois de construction plus petites, mais il est désormais capable de fonctionner deux fois plus vite et de traiter un éventail de dimensions plus large.

22 monteurs pour une « opération à cœur ouvert »

Kallfass a effectué les travaux de transformation sans interrompre la production. Il a fallu jusqu’à 22 monteurs pour réaliser toutes les modifications en 10 semaines et avec seul très bref arrêt. « On a littéralement tout changé, l’installation a été élargie en trois dimensions et une multitude de scanners, capteurs et unités de marquage ont été ajoutés », selon Enrico Goldhahn, chef de projet chez Kallfass. « On a effectué une opération à cœur ouvert, avec deux équipes en rotation qui ont travaillé même pendant les week-ends. Nous sommes fiers de n’avoir subi pratiquement aucune immobilisation de l’équipement, malgré les nombreuses modifications apportées. »

Lagenweise Entstapelung, Leistenscanner mit Leistenabstreifung

Beaucoup d’effervescence à l’entrée des ateliers de rabotage : séparation couche par couche, retrait des baguettes, scannage des baguettes, contrôle des dimensions et alimentation synchronisée dans Bigmaster

Un concept élaboré en commun

« L’installation telle qu’elle existe maintenant est issue d’un travail en commun entre REA Jet, Cordes et nous », déclare M. Goldhahn. Lui a suggéré entre autres d’installer un convoyeur à chaînes tampon en amont du dépilage. L’installation récupère un paquet de bois à la fois sans jamais faillir et l’apporte au dépilage par le vide. « Pour cette étape, nous avons suggéré de choisir le dépilage par le vide avec dispositif de levage et racleur de baguettes, ainsi qu’un scanner de baguettes ATB, et c’est précisément ce qui a été fait », explique-t-il encore.
Chez Cordes, il est possible d’éliminer en amont des robots raboteurs les morceaux de bois trop courts ou non adaptés. « Dans un paquet de bois, il arrive de trouver un morceau trop court. Mais cela ne sert à rien qu’il passe dans la raboteuse », explique M. Cordes. C’est la raison pour laquelle ici aussi, un dispositif de mesurage de la déformation d’ATB (de Roggenburg en Allemagne) ainsi qu’un dispositif de retournement ont été installés à ce niveau.

Performant malgré les plusieurs options de traitement et le raccourcissement

Ensuite, c’est la première étiqueteuse en continu de REA Jet qui imprime toutes les informations nécessaires sur les produits destinés au bricolage. La tronçonneuse multiple en aval est fournie par Kallfass. « Désormais, nous pouvons raccourcir au millimètre près. Nous pouvons proposer de petites pièces de 800 mm de long jusqu’à des surlongueurs de 6 m, ce qui rend notre offre extrêmement flexible », se réjouit M. Cordes pendant la visite de la nouvelle raboterie.
Il peut consulter les données de performance de l’installation en temps réel sur son téléphone mobile. Lorsque le Holzkurier s’est rendu sur place, la raboterie produisait toutes les 50 secondes un paquet de 4 m pour le marché du bricolage.

Folierung, Umreifung, Paketzettel

Filmage, cerclage, étiquetage de la pile sur un espace compact

Six cerclages pour petites et grosses pièces

« La première installation que nous avons livrée chez Cordes comportait six machines de cerclage pour le bottelage des petites et grosses pièces », explique encore M. Goldhahn. Enfin, les paquets peuvent aussi être filmés. Kallfass a également fourni une station de décalage pour paquets en quart. L’empilage gère aussi bien les petits paquets de bois que les gros pouvant mesurer jusqu’à 2,4 m de hauteur. « La dépose automatique du bois équarri est encore plus rapide, c’est super », se réjouit M. Goldhahn.

Deux opérateurs seulement

Chaque quart est constitué de deux personnes seulement. L’équipe contrôle le déroulement des opérations et s’assure que les machines sont alimentées en consommables, comme les rouleaux d’étiquettes. Lors de la visite, on constate avec évidence que les deux collaborateurs maîtrisent l’équipement. L’un d’eux se concentre sur la synchronisation de l’entrée des produits jusqu’en amont de la raboteuse. À ce niveau, il faut par exemple supprimer une panne en cas de bris de la matière brute, ou changer les rouleaux d’étiquettes. Le deuxième opérateur se tient au niveau de la mise en paquet où il ajoute des cales en bois équarri ou des baguettes.

Compliments du plus grand en Allemagne

Lorsqu’Andreas Cordes réceptionne l’installation par un « nous sommes très satisfaits », cela vaut son pesant d’or. C’est l’avis d’un homme dont le groupe comprend également des entreprises allemandes spécialisées dans le rabotage, par exemple Osmo Holz à Warendorf, Holz-Henkel à Göttingen ou encore Krages Holzindustrie à Hambourg. De plus, la filiale Rettenmeier produit elle aussi des produits rabotés sur plusieurs sites. On présume que le groupe Cordes offre la plus grosse capacité de rabotage de toute l’Allemagne.

Sur le site de Bremerhaven, Cordes a encore d’autres projets d’envergure. La production de bois massif de construction va passer à 200 000 m3/an, auxquels 50 000 m3/an de bois lamellé viendront s’ajouter. Kallfass reste un partenaire privilégié pour la fourniture des installations. Un essai d’exploitation devrait avoir lieu cette année.

Trois paquets attendent dans le hall, l’alimentation en produits se fait automatiquement

Enrico Goldhahn und Andreas Cordes

Enrico Goldhahn et Andreas Cordes (de gauche à droite) : le chef de projet chez Kallfass et le propriétaire du groupe Cordes

Hobelbeschickung mit Hochgeschwindigkeit

Robot raboteur remonté à bloc : le Rex Bigmaster tourne désormais jusqu’à 200 m/min

Integrierte Etikettierung

Marquage à pleine vitesse : l’équipement a été fourni par REA Jet

Millimetergenaue Kappung mit Mehrfachablängsäge

Raccourcir au millimètre près autant les pièces courtes de 80 cm que les produits de bois de construction en 290

Automatische Paket-Kantholzlegung

Dépose automatique du bois équarri pour la formation des paquets de bois

Texte et photos : Gerd Ebner, Holzkurier
Holzkurier 26/2021

Die Leistensortierung mit Roboter

Automatisch im Vorteil FR AUTOMATIQUEMENT UN AVANTAGE

Le groupe Murray Timber a installé une empileuse Kallfass afin d’augmenter ses capacités de production tout en incluant un degré d’automatisation élevé. Sally Spencer raconte.

D’aucuns auraient reculé devant le défi d’installer une nouvelle empileuse sans cesser la production de la scierie et qui plus est, en pleine pandémie. Mais pour le Murray Timber Group (MTG) et Kallfass, ce projet a paru complètement normal.

Cet exploitant de scierie irlandais, œuvrant principalement dans l’usinage et l’exportation de bois de construction, de produits pour clôtures, de bois de palettes et d’emballage, a souhaité augmenter ses capacités de production et réduire les opérations manuelles dans la scierie de Ballygar. Fin mai 2019, l’entreprise a donc commandé à Kallfass une empileuse pour bois équarri afin d’empiler des piles de bois de séchage et d’expédition.

MTG et Kallfass sont en relation d’affaires depuis 1995, année de l’installation d’une installation de tronçonnage et d’empilage. Le niveau élevé de la qualité et la disponibilité technique de cette installation ont été les points d’appui qui ont mené à choisir Kallfass comme fournisseur de ce nouvel investissement. Après plusieurs visites de scieries en Allemagne et en Autriche où il a été possible de voir des exemples d’installations similaires, la décision a été prise de signer avec Kallfass pour ce projet de 2 millions d’euros.

À ce moment-là bien sûr, personne n’avait encore jamais entendu parler de la Covid-19, et aurait encore moins pu se douter de l’influence qu’elle allait avoir, mais MTG était déterminé à ce que le projet avance. De ce fait, l’installation a commencé en juin de l’année passée. Avant le début de l’installation, le bâtiment existant a été agrandi et un nouveau sol en béton a été coulé. L’entreprise a continué de tourner comme d’habitude, et il n’y a aucune fermeture même pendant l’installation.

« MTG a tenu à ce que l’installation soit installée comme prévu et a tout fait pour que cela soit possible. La pandémie n’a pas empêché l’installation dans la première phase. »

Matthias Link, responsable des ventes chez Kallfass

Kallfass a envoyé sur place un a deux mécaniciens, deux électriciens et en fin d’année, un programmateur, et « ils ont été très bien assistés par l’équipe de MTG », souligne Matthias Link. « La coopération a été excellente », dit-il, et il ajoute que Murray a parfaitement respecté le calendrier.

Mais à la fin de l’année, il est devenu de plus en plus difficile pour Kallfass de se rendre en Irlande, et de nombreuses améliorations ont dû être réalisées par télémaintenance. « A plusieurs endroits de l’installation, MTG a installé des caméras pour que nous puissions observer les processus, effectuer les modifications et les réglages et voir si ces interventions étaient efficaces », explique Matthias Link. « Bien entendu, le fait que l’équipe de MTG soit techniquement experte, qu’elle a été en mesure de décrire précisément les situations et de fournir des informations détaillées nous a beaucoup aidés. »

L’installation de tronçonnage et d’empilage peut être alimentée de deux manières. Pour la première, le bois provient de l’installation de tri existante d’où le matériau arrive par lots à la nouvelle installation via un transfert d’angle. Le contenu complet d’un conteneur de tri (la longueur maximale du bois est de 5,3 m) est préleve par un convoyeur transversal sous forme de lot et transmis à la nouvelle partie de l’installation.
Pour la deuxième manière, le matériau provenant de chambres de séchage ainsi que d’autres piles de bois sont dépilés, taillés à la longueur requise, ré-empilés et cerclés.

Lorsque des produits alimentés passent par le dépilage par renversement, les paquets de bois (dimensions max. 1240 mm de largeur x 1500 mm de hauteur x 5300 mm de longueur) sont dépilés, les baguettes sont séparées des planches et éjectées dans un réceptacle par une bande transporteuse. Le bois est transporté par couches sur un convoyeur à chaînes incliné vers un dispositif de séparation par étage. Un séparateur sépare les matériaux qui, grâce à un convoyeur à rouleaux, sont ensuite positionnés par rapport à ligne zéro. À ce stade, l’opérateur peut évaluer visuellement le bois coupé et, si nécessaire, faire avancer la planche afin de scier les dommages ou les flaches.

Le produit continue ensuite son transport par couches vers la tronçonneuse multiple qui est équipée de cinq unités de scie à réglage variable et à commande pneumatique. Deux des unités de scie peuvent être pivotées sur 30°. Grâce à un entraînement indirect, les planches peuvent être écourtées à une longueur minimum de 750 +/- 1 mm. La capacité maximale d’empilage de paquets se situe à 10 couches par minute. Les paquets sont soit prélevés à l’aide d’un chariot à fourche soit, si nécessaire, transportés vers la machine de cerclage en aval par un convoyeur à rouleaux.

« Les paquets à sécher sont directement prélevés, les paquets de bois d’expédition sont cerclés », déclare Matthias Link.

« La manutention robotisée des baguettes a été le facteur décisif. Elle offre exactement la solution que nous avons cherchée pendant longtemps. »

Porte-parole de MTG

Die Leistensortierung mit Roboter

Des robots en action pour le remplissage des chargeurs de baguettes

L’un des détails techniques essentiels de la nouvelle installation d’empilage était pour MTG la manutention robotisée, brevetée, de Kallfass pour la dépose des baguettes, à un débit de 80 baguettes par minute. C’est la première installation de ce type au Royaume-Uni et en Irlande. À l’aide d’un chariot à fourche, les bottes de baguettes sont placées entre les parois latérales du convoyeur tampon, puis séparées. Les baguettes séparées traversent un scanner et les baguettes endommagées sont éliminées. Lors du processus suivant de préparation des baguettes, les différentes baguettes en bois sont regroupées en paquets de 12 et mises à disposition par un convoyeur tampon pour la manutention robotisée. Le robot saisit les paquets qu’il utilise pour remplir huit chargeurs de baguettes librement positionnables et qui sont chacun équipés de deux cheminées.

Les chargeurs doubles sont nécessaires pour pouvoir manipuler deux dimensions différentes de baguettes. Des baguettes de bois de séchage de 44x22 mm sont chargées par l’équipement automatisé de préparation des baguettes. Les plus petites baguettes de 44x10 mm et 35x10 mm sont destinées aux paquets de bois d’expédition et sont déposées manuellement dans les poches d’un convoyeur tampon. C’est ici que le robot les prélève et remplit la deuxième cheminée du chargeur.

L’installation de cerclage est équipée de deux chargeurs de bois équarri. Les morceaux de bois équarri sont poussés sous le paquet de bois et cerclés en même temps. Un cycle de cerclage sans positionnement du paquet ne dure pas plus de 18 secondes. Les paquets sont ensuite prélevés du transfert d’angle à l’aide d’un chariot à fourche.

Matthias Link estime qu’actuellement, l’installation produit à 90 % de ses capacités, et Kallfass effectuera les derniers réglages de précision dans la scierie de Ballygar lorsque les restrictions dues à la Covid seront levées et qu’il sera à nouveau possible de voyager.

Selon ses propres dires, MTG est très confiante et satisfaites des installations de Kallfass autant du point de vue de leur qualité que du point de vue de leur conception et de leur rendement.

« Le facteur décisif a été la manutention robotisée des baguettes. C’est exactement la solution que nous avons cherchée pendant longtemps » ; selon un porte-parole de MTG. « C’est parfait et c’est précisément ce que nous voulions : haut niveau d’automatisation, performant et totalement flexible dans la manutention et dépose des baguettes », ajoute-t-il. « Nous sommes très fiers de posséder un tel système. »

Stapelanlage mit Leistenmagazinen, Befüllung durch Roboter

Le tri des baguettes avec le robot en arrière-plan

L’installation de la ligne de production a commencé en juin 2020

Photos: Murray Timber Group. Texte: Sally Spencer, TTJ Timber Trade Journal
TTJOnline May/June

Schrägboxensortierung

Schmuckstück:
Neues Schwachholzsägewerk FR
UN VRAI BIJOU : LA NOUVELLE SCIERIE
POUR LE BOIS ISSU DU DÉBOISEMENT

Technologique, propre et sûre

Le coup d’envoi a été donné en décembre 2019 à Wunsiedel, et exactement un an plus tard, le premier tronc traversait la nouvelle ligne. C’est au cours de cette période incroyablement compliquée que la construction de la scierie de GELO Timber a été menée à terme. Faisant fi à l’adversité due à la pandémie du Coronavirus, le calendrier, pourtant déjà serré, a été parfaitement respecté.

Les lamelles en bois lamellé collé constituent le produit principal et sont destinées surtout aux lignes de lamellation. Les produits secondaires qui ne peuvent plus être façonnés sont envoyés à des clients du secteur de l’emballage. « Grâce à la scierie, l’achat de matières extérieures devrait considérablement diminuer à l’avenir pour les deux entreprises. Malheureusement, nous ne sommes pas en mesure d’assurer un cercle d’approvisionnement entièrement autonome », explique M. Küspert. Wunsiedel est apparu comme site idéal parce que GELO Timber y a pour voisins entre autres un producteur de granulés de bois et une usine de cogénération. Mais WUN Bioenergie n’est pas un voisin quelconque : M. Küspert fait partie de l’équipe ayant initié le projet du parc énergétique et y est associé ainsi que gérant. Cela permet de créer de superbes synergies, et d’échanger pour ainsi dire des restes de bois de scierie contre du courant et de la chaleur. Selon M. Küspert, la scierie est une « solution intelligente 4.0 ».

Un énorme coup de force

Les travaux de construction à Wunsiedel ont commencé en décembre 2019. Malgré la pandémie, le calendrier déjà serré a pu être respecté et seulement un an plus tard, donc en décembre 2020, le premier tronc a traversé la chaîne de sciage. « Ce fut un énorme défi pour toutes les parties impliquées. Mais nous avons pu mettre l’installation en service comme prévu », déclare le gérant, fier de l’excellente coopération. Il y a quelques semaines, on a déjà mis en place le deuxième quart. La scierie est conçue pour un volume de découpe annuel de 350 000 mètres cubes et deux quarts de travail. « Au premier abord, cela peut sembler peu. Mais pour attendre ce rendement, nous devons alimenter l’installation avec plus de 18 millions de mètres courants de bois rond sur douze mois. Dans notre scierie de Weißenstadt où nous transformons des diamètres plus importants, il faut près de 4 millions de mètres courants pour un volume de découpe de 250 000 mètres cubes/an », ajoute M. Küspert. La scierie de Wunsiedel est conçue pour un diamètre fin bout de 8 à 25 cm et du bois mesurant 2,5 à 5,3 m de longueur.

Gelo Boxensortierwerk

Une excellente coopération : Wolf-Christian Küspert (à gauche) avec Matthias Link, chef de projet chez Kallfass.

Un tri et un empilage propres et nets

Les planches (produits principaux et secondaires) provenant de la chaîne de sciage HewSaw empruntent deux plateformes pour se diriger vers l’installation de tri et d’empilage fournie par Kallfass (de Baiersbronn-Klosterreichenbach/Allemagne). En outre, le spécialiste de la mécanisation a réalisé une alimentation en liteaux automatique. Après être passés par un séparateur, les produits principaux et secondaires sont amenés à un convoyeur courbé. Sur le convoyeur en aval, l’opérateur évalue les morceaux de bois. Si une coupe sur la face avant doit être réalisée, il retire la planche du convoyeur jusqu’à 0,5 m. Lors de la visite, le chef de projet de Kallfass, Matthias Link, attire l’attention sur les galets qui permettent de manipuler facilement les planches lourdes.

En course transversale, un Tongloader assure la synchronisation vers le scanner et l’ébouteuse. Le Tongloader saisit chaque morceau, comme une main, défait la couche de planches et l’amène de manière synchronisée au convoyeur suivant. Le principal avantage du Tongloader réside dans le fait qu’il est capable de manipuler individuellement chaque morceau bois coupé même en différentes dimensions. M. Link évalue la capacité maximale de l’ensemble de triage de Kallfass à 120 cycles par minute.

Un scanner Microtec détermine les dimensions et détecte la flache. Grâce à la commande de tri Variosort, chaque planche obtient le numéro de conteneur respectif et/ou les informations pour l’ébouteuse Kallfass en aval. Celle-ci est équipée de sept scies et peut également réaliser une coupe de destruction. « De plus, l’opérateur peut attribuer aux planches d’autres caractéristiques à l’aide du marquage couleur, par exemple les dommages causés par des bostryches, le bleuissement ou la pourriture », explique M. Link.

« Nous possédons un véritable bijou et nous sommes fiers de pouvoir démarrer l’installation comme prévu malgré cette période compliquée. »

Wolf-Christian Küspert, Gérant de GELO Timber

Des cases jusqu’à 30 % plus grandes

GELO Timber a choisi 40 cases inclinées. Pour limiter les déplacements des chariots sur le site, l’installation de Kallfass peut empiler des paquets de bois mesurant jusqu’à 1,65 m de largeur et 2 m de hauteur. Ces dimensions permettent en outre de tirer le meilleur parti de la sécheuse à tunnel de Valutec. Pour cette raison, Kallfass a réalisé les cases inclinées dans des tailles plus grandes que d’habitude. « Les cases sont environ 30 % plus grandes », indique le chef de projet chez Kallfass.

Une fois pleins, les cases sont vidées par le bas sur un convoyeur transversal et séparées à l’aide d’une séparation par étage. De plus, Kallfass a installé l’équipement de post-triage des paquets séchés au-dessus du convoyeur transversal : un paquet séché produit jusqu’à deux à trois lots d’expédition. Ceux-ci sont séparés dans le sens de la longueur lors du dépilage par renversement. Les liteaux d’empilage tombent automatiquement sur une bande transporteuse et sont collectés séparément.

Si nécessaire, un opérateur peut une nouvelle fois évaluer la qualité des produits avant et après séchage et éliminer les morceaux indésirables. L’installation mécanisée de Kallfass forme ensuite les couches en fonction des spécifications pour les paquets, et ces couches traversent ensuite la tronçonneuse multiple de Kallfass. Cette dernière est équipée d’une scie de référence et de quatre tronçonneuses variables. Des fourches de dépose transmettent ensuite les couches terminées au poste de mise en paquets. La capacité d’empilage peut atteindre jusqu’à douze couches par minute.

Le système de mise en paquets est équipé de huit chargeurs doubles pour les liteaux sèches et les liteaux d’expédition. Les liteaux sèchent mesurent 1,6 m de long, tandis que la longueur des liteaux d’expédition est de 1,2 m. La dépose des liteaux est automatisée. Les paquets finis descendent par un pater-noster. De là, les produits non séchés arrivent à la sécheuse à tunnel de Valutec qui se trouve en face. Les lots d’expédition arrivent à une station de cerclage Fromm que Kallfass a équipé d’un système de chargement automatique pour le bois équarri de la couche inférieure.

Comme cela a été mentionné plus haut, Kallfass a également fourni l’alimentation automatique en liteaux de séchage et d’expédition. En raison de la quantité nécessaire en liteaux de séchage, l’alimentation a été automatisée. Les bottes de liteaux sont amenées à un convoyeur transversal puis séparées. Un scanner vérifie les dimensions et détecte les dommages présents sur les liteaux, par exemple les trous dus aux nœuds et les creux. Les liteaux non appropriés sont éjectés par une trappe vers le bas. Après scan, un dispositif rassemble les liteaux et en saisit toujours dix à la fois. Les liteaux d’expédition sont mis à disposition par le biais d’un convoyeur à godets rempli manuellement. Un robot saisit les paquets de liteaux et les utilise pour remplir les chargeurs de l’installation d’empilage. Le grand avantage de cette solution réside dans la possibilité de positionner les chargeurs différemment tout en les remplissant automatiquement.

 

Réussite du projet

Toute l’administration de la scie est gérée par GELO à Weißenstadt. Cela permet de garder une équipe de petite taille à Wunsiedel. « Actuellement, nous avons 32 collaborateurs qui travaillent sur deux quarts. La scierie est exploitable par seulement onze personnes par quart. Nous voulions construire un vrai bijou, et c’est ce que nous avons fait avec succès. Toutes les solutions ont été implémentées comme nous nous l’étions représenté. Avec la nouvelle scierie, nous sommes bien préparés à faire face à l’avenir », selon M. Küspert. Ce dernier est particulièrement fier du concept dans son intégralité, avec l’usine de granulés de bois et la centrale de cogénération juste à côté, « un avantage exceptionnel de ce site ».

Le coût total de l’investissement se monte à 38,5 Mio EUR. Le site de la scierie comprend 11 ha, dont 7 ha sont actuellement exploités. M. Küspert a déjà des idées pour le reste de la surface : « mais avant, nous devons nous concentrer sur la nouvelle scierie », conclut-il.

Vereinzeler

Les produits principaux et secondaires sont amenés à l’installation de tri et d’empilage de Kallfass après être passés par deux aires tampons ainsi que par un convoyeur coudé.

Pour la découpe des extrémités, un opérateur tire les planches vers l’avant, les galets (voir flèche) facilitent la manœuvre.

Eintaktung mit Tongloader

Le Tongloader garantit la rapidité de synchronisation des tâches en direction du scanner et des conteneurs inclinés.

Mehrfachablängsäge mit vier variablen Sägen

La tronçonneuse multiple de Kallfass écourte les couches à l’aide d’une scie de référence et quatre scies variables.

Leisten-Doppelmagazine

Pour simplifier le remplissage du chargeur double, GELO Timber mise sur un robot à liteaux de Kallfass.

Gestapeltes Schnittholzpaket

Un des premiers paquets de bois coupé réalisés par GELO Timber à Wunsiedel, parfaitement coupé, empilé et séché et destiné à la production de bois lamellé.

Photos et textes : Martina Nöstler, Holzkurier 11/2021

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Kontinuierlicher Zufluss
mit Leistenroboter FR
Une alimentation continue avec les robots à baguettes

Souvent, on pense à la manipulation des baguettes d’empilage comme étant « secondaire ». Mais l’installation de Kallfass en place dans la scierie d’Egger de Brilon (Allemagne) prouve bien qu’une alimentation automatique pendant la mise en paquets simplifie considérablement la tâche.

Chaque jour, plusieurs centaines de milliers de baguettes d’empilage doivent être manipulées dans la scierie d’Egger de Brilon. « Remplir sans arrêt les chargeurs des installations d’empilage au niveau du tri des produits principaux et secondaires représentait avant une charge de travail énorme » ; explique Jens-Michael von Werder, responsable de l’équipement de production dans la scierie. Jusqu’à neuf collaborateurs étaient employés à cette tâche à chaque quart, donc un très gros besoin en personnel pour une gestion en trois-huit. Pour cette raison, on a décidé chez Egger d’investir dans une installation de manipulation automatique des baguettes, y compris le chargement robotisé des chargeurs.

Une solution souple

« Nous trouvions les variantes usuelles trop rigides. Nous voulions une solution souple qui nous permettrait de manipuler aussi bien les lattes étuvées et les traverses que les morceaux de bois équarri », déclare encore M. von Werder. Kallfass (de Baiersbronn en Allemagne) a proposé la solution idéale à Egger. « Au cours d’un projet concernant le dispositif de rabotage, nous avions déjà eu de bonnes expériences avec Kallfass. De plus, Kallfass reste toujours un excellent partenaire même si la tâche est un défi », selon M. von Werder. Le spécialiste de la mécanisation a présenté aux responsables d’Egger une solution à la fois souple et aboutie. « Nous avons déjà construit d’autres systèmes de baguettage automatiques. Mais le projet d’Egger à Brilon reste à date le plus vaste », explique Hans Haist, directeur général de Kallfass.

Geschäftsleitung Kallfass mit Projektleiter von Sägewerk Egger

Devant les baguettes introduites en cadence : Ernst Kallfass, Jens-Michael von Werder et Hans Haist (de gauche à droite).

Deux lignes, trois robots

L’« opération à cœur ouvert », comme M. von Werder aime à l’appeler, a eu lieu d’avril à septembre. Kallfass a réalisé l’intégralité du montage de la ligne de baguettage pendant que la scierie continuait de produire. Le montage lui-même a pris deux mois. « Le projet s’est très bien déroulé et surtout, sans incident. Nous n’avons enregistré pratiquement aucun arrêt de production », confirme M. von Werder. À Brilon, Egger découpe env. 1 million de mètres courants par an. Le bois découpé est trié dans une installation de produits principaux et une de produits secondaires qui sont installées en parallèle. La nouvelle ligne Kallfass alimente pareillement les deux installations en lattes étuvées et en traverses, ainsi qu’en morceaux de bois équarri. Les baguettes d’empilage sortant de l’étuve arrivent avec le bois équarri par ranchers jusqu’à la nouvelle ligne Kallfass. Les ranchers sont vidés sur un convoyeur tampon. L’installation sépare automatiquement le bois équarri des baguettes. Le bois équarri arrive à l’empilage après être passé sur une section tampon à chaînes dédiée. De là, la commande Kallfass utilise les données des paquets pour affecter les morceaux de bois équarri aux deux installations d’empilage. Les baguettes suivent une autre trajectoire : l’équipement mécanisé de Kallfass les sépare et les fait passer à travers un scanner. Ce dernier détermine les dimensions et la courbure. Les baguettes non conformes sont évacuées par une trappe. L’installation regroupe à chaque fois onze baguettes sur un convoyeur incliné.

« Avec le nouveau système de manipulation des baguettes, nous estimons que l’amortissement se fera à court terme. »

Jens-Michael von Werder, responsable de la technique de production

Andrea, Hubertus et Paul

« Andrea », le premier robot de la ligne, saisit ces onze baguettes d’empilage et les introduit en cadence dans le convoyeur tampon. « Il est conçu pour environ 3000 baguettes », dévoile M. Haist. Les deux autres robots à bras articulés, Hubertus et Paul, prennent les baguettes d’empilage quand cela est nécessaire et les déposent dans les nouveaux chargeurs pour empilage de Kallfass. M. Haist avance un chiffre : « l’installation est conçue pour un débit de 100 baguettes à la minute », et il continue : « nous avons obtenu le droit de protection pour ce chargement robotisé. » Pour les traverses, il existe une seule longueur de baguettes, quelle que soit la largeur des paquets. Lors de leur dépose, elles sont positionnées de sorte à s’ajuster aux paquets de bois. « Grâce à cette solution, nous sommes vraiment plus souples qu’avec l’approche aux longueurs multiples, mais les besoins en matières sont cependant plus élevés », raconte M. von Werder. Dans le cadre de cet investissement, Kallfass a aussi modernisé l’empileuse et livré la commande tout entière. Celle-ci permet entre autres de déposer plus de baguettes dans les cinq à six couches inférieures afin d’éviter la rupture du bois. Du point de vue de la scierie Egger, la nouvelle installation de manipulation des baguettes fonctionne parfaitement et de manière absolument satisfaisante. « L’objectif est de pouvoir affecter désormais seulement quatre collaborateurs par quart aux tâches du baguettage. Ainsi, l’investissement sera amorti dans très peu de temps », conclut M. von Werder.

Zuführung Stapelleisten in Richtung Scanner

Amenée des baguettes d’empilage vers le scanner qui détermine les dimensions et la courbure.

Leisteneintaktung Hauptware

tandis que « Hubertus » est responsable de l’installation à produits principaux.

Zusammenfassung Leisten

L’installation de Kallfass regroupe 11 baguettes à chaque fois et « Andrea » les introduit en cadence dans un convoyeur tampon.

Leistenmagazine

En même temps que l’arrivée de la nouvelle installation, Kallfass a également modernisé l’empileuse.

Befüllung Leistenmagazine mit Roboter

« Paul » saisit ces baguettes pour remplir les chargeurs de l’installation à produits secondaires,

Stapelpaket mit Stapelleisten

Afin d’empêcher la rupture du bois coupé, il est possible de déposer plusieurs baguettes d’empilage dans les cinq à six couches inférieures.

Photo et texte: Martina Nöstler, Holzkurier 51-52/2020